20110915

Clémence Torres - entre parallèles


Galerie BF 15 à Lyon, résonance de la biennale d'art contemporain.
Première expérience de la biennale 2011 avec cette exposition qui lui fait écho, et de belle manière car c'est le lieu qui résonne dans les jeux de miroirs !
Clémence Torres, qui se joue de l'architecture originale de la BF15 en introduisant vitres et miroirs, modifie considérablement la perception du lieu.
Dès l'entrée, cela rappelle une exposition passée il y a peu de temps en cette même galerie : Peter Downsbrough (l'article de l'expo). Finalement, la démarche est semblable avec une appropriation du lieu par des moyens graphiques ou plastiques.
Clémence Torres offre ici le premier volet des résonances qui passeront par la BF15 et il vaut le coup d'être expérimenté !

Lien :
BF15

20110910

Japy Factory


Les chaises de Dieter Thiel

Après avoir visité la Japy Factory de 2010, j'attendais avec impatience le volet 2011 qui était annoncé comme encore plus grand et plus animé.
Mais quelle déception ! Les artistes exposés (un groupe d'amis, organisateurs de la manifestation) sont sensiblement les mêmes, et surtout présentant les mêmes travaux ou à peu près !
Du coup et à juste titre, on apprécie vraiment les quelques nouveautés(on peut les compter sur les doigts d'une main)...
La salle complète investie par les chaises du designer Dieter Thiel est une réussite. A cela, j'ajoute la démarche et le rendu final du travail vidéo de Pierre MJ Soignon qui est très intéressant.
Le Corbusier et Jean Prouvé étaient annoncés comme des artistes présents dans l'exposition, apportant ainsi une touche architecturale qui m'attirait particulièrement. Mais il s'agissait plus d'un accrochage hâtif de panneaux documentaires avec des textes extrêmement longs. On a finalement l'impression que leur nom a été ajouté à l'affiche pour attirer le monde.
La Japy Factory est une chance immense pour la commune de Beaucourt et ses environs, qui ne présentent pas souvent d'évènements artistiques d'une telle ampleur. Cette année, la chance est gâchée. Pour en être autrement, il faut innover à chaque "saison", savoir surprendre le visiteur en invitant de nouveaux artistes (pas forcément connus).
Cette année apparemment, les efforts ont surtout été portés sur la programmation musicale, qui s'étale sur toute la durée de la Factory et à laquelle les visiteurs occasionnels ne peuvent assister.
J'espère que la prochaine édition saura séduire par ses innovations et qu'il ne s'agira pas encore seulement d'une expo entre amis...