20130228

Blue Time, Blue Time, Blue Time - Saâdane Afif



La répétition comme moteur de l’exposition. Partie de l’une de ses œuvres (« Reading R01 - Blue Time (2004) », Afif opère la répétition dans les différentes interprétations de sa pièce sonore, des textes qu’elle a pu inspirer, des variations qu’elle a engendrée. La première salle nous présente une série d’affiches d’expositions sérigraphiées, aux dates différentes, qui sont autant de vies antérieures du travail concerné.
Textuel, formel et performatif, le parcours offre une diversité importante mais une lecture relativement complexe.
Jusqu’au 28 avril à l’IAC de Villeurbanne.

Lien: Saâdane Afif à l'IAC

20130217

Anselm Reyle - ULTRACORE


Détail de l'installation dans "La rue"

Le Magasin – Grenoble – 16 février, vernissage.
Le Magasin est un lieu qui doit bien souvent effrayer les artistes par son immensité. Invités pour une exposition monographique le plus souvent, ils s’approprient l’espace de la rue (ouvert sur la verrière de l’entrepôt) en créant une œuvre in-situ.
Anselm Reyle aurait-il eu trop peur ? Sa production, pourtant si riche et généreuse, s’est écrasée ici dans la partie principale de l’exposition, la plus attendue aussi. Une sorte de défouloir de choses non gardées, détruites, brisées.
Une déception à peine effacée par le reste de l’exposition qui reflétait mieux le travail de l’artiste mais présentant finalement peu de pièces.
L’ultracore d’Anselm Reyle avait tout pour être un bel évènement. Il s’avère plutôt que l’exposition porte mal son nom…
Jusqu’au 5 mai.

Lien: Le Magasin CNAC

20130215

Jérémie Gobé - Monument aux mains


Porte - 2012

Lauréat du Prix de la Fondation Bullukian, Jérémie Gobé présente le travail effectué lors de la résidence le récompensant.
Scultpeur textile d’objets récupérés, sa « démarche vise donc à retrouver l’énergie qui a un jour habité ces objets. »
« Je veux échanger, rencontrer, transmettre. Je me lève pour ça. Je travaille : cuisinier, serveur, déménageur, gardien de nuit. Je visite : des usines, des villes, des inconnus. On me donne tant. Alors je passe du temps, répète des gestes, oublie ma main et peux penser, donner, échanger, transmettre à mon tour. »
Tout cela se ressent bien dans l’exposition, avec un travail qui a su s’inscrire dans la réalité lyonnaise.
C’était à voir jusqu’au 16 février 2013 !

Lien: Expositions Fondation Bullukian