20121010

Edward Hopper au Grand Palais

Second Story Sunlight - 101,9*127,5 cm - 1960
New York, Whitney Museum of American Art

Maître du réalisme paradoxal, Edward Hopper est mort en 1967. Mais sa peinture est extrêmement contemporaine. Beaucoup de cinéastes et d’artistes plasticiens trouvent en ses tableaux une inspiration particulière. Et cela se comprend.
L’exposition présente toute l’œuvre de l’artiste britannique, qui a commencé comme illustrateur pour pouvoir survivre. Une période très importante pour la suite de sa carrière car c’est là qu’il apprend à maîtriser le réalisme pictural.
Puis l’on découvre une partie bien moins connue de son travail, celle de la gravure, dans laquelle on commence à comprendre l’importance de la lumière dans ses compositions.
Cette exposition rend compte de la force réelle d’une peinture, bien plus présente et émotionnelle qu’une reproduction dans un livre ou sur un écran. L’exemple est frappant pour Hopper, qui parvient à travers ses peintures à installer une lumière extraordinaire, qui nous permettrait de dire à une heure près le moment où la scène se joue. Emotion, admiration et contemplation.
Enfin, l’accrochage est très bien pensé, suivant les périodes de sa vie et se terminant de façon subtile sur une révérence de l’artiste en scène puis sur une pièce vide, remplie de soleil.
Tout est dit et il est parti.
Formidable.

Lien :
Grand Palais / Grand format : Hopper

2 commentaires:

  1. Je vais à Paris début novembre et vu le monde que cette expo attire déjà,je voulais la zapper,mais à te lire,je me dis qu'il ne faut pas la louper!
    merci Flavien
    Marie-pascale maman de Maximin

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  2. Ah oui, c'est à ne louper sous aucun prétexte !
    De rien, à bientôt !

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